Mon enfance à courir, creuser et rêver à son pied. Ce soir, son ombre massive emporte en moi les souvenirs d'un gosse qui a grandi dans un écrin de verdure, un cocon tissé de grands arbres, vieux et bienveillants.
C'est lorsque la nuit s'invite que leurs troncs noirs et feuilles d'argent s'immobilisent, le vent tiède qui annonce l'automne passe entre les branches et chante. Alors quelque chose s'élève à la lisière. Voici là des heures gravées au bois.